Le Cercle Molière joue avec 2000 ans d'histoire(s)

 

Les spectacles dits « de montage » réussissent particulièrement au Cercle Molière.Le dernier en date « Dits de Femme » poursuit toujours une brillante carrière et a été représenté dans la région, en France et jusqu’au fin fond de l’Atlas marocain, avec un succès qui ne se dément pas. Alors pourquoi ne pas récidiver pour peu que l’inspiration soit présente. En ce début de 3ème millénaire, comment ne pas trouver celle-ci dans les deux mille ans qui se sont écoulés depuis que : « Notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants les Gaulois » (air connu). Aussi, avons-nous décidé de « jouer » avec ces deux mille ans d’histoire(s). Nos neuf comédiens « jouant » les musiciens, les chanteurs, les diseurs, les frégolis, vous invitent à venir vous divertir avec eux.

Le mot du metteur en scène

 

En ce début de 3ème millénaire, comment ne pas trouver celle-ci dans les deux mille ans qui se sont écoulés depuis que : « Notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants les Gaulois » (air connu). Aussi, avons-nous décidé de « jouer » avec ces deux mille ans d’histoire(s). Nos neuf comédiens « jouant » les musiciens, les chanteurs, les diseurs, les frégolis, vous invitent à venir vous divertir avec eux.

Dès le départ, nous affichons nos intentions ludiques. Bien que notre respect de l’Histoire soit grand et que nous avons essayé de ne pas faire d’erreur grossières dans ce domaine, nous n’avons pas la prétention de faire œuvre d’historiens car ce spectacle est trop subjectif, trop personnel (je l’avouerai) pour y prétendre. Il est tissé de souvenirs glanés dans « nos vieux livres d’images, quand nous étions des enfants sages ». De ces images d’Epinal qui ont impressionné notre imaginaire, des récits, des souvenirs de nos anciens, du vécu de notre vie, de cette conscience collective créatrice de Culture.

Pour brosser ce vaste panorama partial et partiel, nous en sommes conscients, nous avons fait appel aux chansonniers, aux poètes et c’est à leurs témoignages que nous nous référons. C’est l’histoire « des petits, des obscurs, des sans-grades ».

« Car enfin, ce sont bien eux qui l’ont faite cette histoire entre les coups de bâton et les coups de bélier, eux qui ont toujours eu le cœur comme une grappe pour le pressoir des guerres et des révolutions et pour les grandes espérances » (Pierre Seghers).

Les « grands hommes », les « grands événements », nous les avons mis en scène d’une manière souvent iconoclaste, parfois burlesque, quelquefois tragique. Car, nous l’avons déjà dit, il s’agit là d’un jeu théâtrale où les chansons se mêlent aux scènes de répertoires, le comique se mêlant au pathétique, les rires se mêlant aux larmes, le Vie quoi ! les vies qui font l’Histoire, les histoires, d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain...

Denise Costanzo, metteur en scène