La compagnie
Le Cercle Molière de Nice : l'une des, si ce n'est la, plus vieille troupe amateur de France...
A l'automne Novembre 1922, quelques étudiants du Lycée Masséna, fous de théâtre ont la merveilleuse idée de créer une petite "Comédie Française Niçoise" : ils l'appelent Le Cercle Molière et en déposent les statuts le 22 novembre 1922.
Ils sont jeunes, pleins d'enthousiasme et de talent. Ils s'appellent Victor, Vincent, Aline, Jeanette, vite rejoints par Noël et Charles. Ils s'embarquent pour une aventure que bien d'autres ont tentée... mais ce qui est extraordinaire, c'est que cette aventure se poursuit encore aujourd'hui !
Un siècle plus tard, grâce à l'énergie des comédiens et des dirigeants, mais surtout à notre exigence de qualité pour honorer des textes autant classiques que contemporains, Le Cercle Molière existe encore et occupe une place importante dans le paysage culturel niçois.
Bientôt 100 ans d'existence, plus de 220 auteurs joués et plus de 2000 représentations... Le Cercle Molière de Nice a toujours fait preuve d'éclectisme dans le choix de son répertoire ; choix dicté par la qualité littéraire des oeuvres et par les possibilités qu'a le Cercle Molière de les monter d'une manière valable, eu égard aux distributions possibles. Le Cercle Molière a d'ailleurs obtenu de nombreuses récompenses telles que Masque d'Argent, Masque d'Or et divers prix d'interprétation masculine et féminine.
Le Cercle Molière est une association sans but lucratif, régie par la loi de 1901, déclaré au Journal Officiel du12 décembre 1922. Il fait partie de la Fédération des Compagnies de Théâtre et d’Animation. Son but est de faire oeuvre d' « éducation populaire » par la production de représentations théâtrales et poétiques en France et également à l'étranger (Canada, Allemagne, Maroc, Russie), l'animation culturelle auprès des écoles notamment (au travers de représentations spéciales et de débats), la formation par le biais de cours d'art dramatique. Ces cours de théâtre ("nos ateliers") constituent un creuset dans lequel nous espérons trouver la relève qui continuera l’œuvre des « anciens ».